"Merlin rappela au chevalier son nouveau but : se séparer de son armure.
"A quoi bon?", demanda le chevalier avec morosité. "Juliette et Christophe s'en moquent, de si je garde ou non mon armure."
"Fais-le pour toi", suggéra Merlin."
Cette phrase extraite du livre de Robert Fisher Le chevalier à l'armure rouillée (que je recommande!) met le doigt sur un aspect important de l'auto-détermination, qui peut se faire discret, à savoir les deux premières syllabes du terme!
Ce qui vient de soi, est toujours d'une certaine façon reliée à soi. Je fais telle ou telle chose pour mes proches, certes, mais est-ce que c'est pour prouver quelque chose, est-ce que c'est pour être conforme à mes valeurs, est-ce que c'est pour être en lien, est-ce que c'est pour être un modèle? Celles et ceux qui ont lu le premier chapitre du livre auront d'ailleurs constaté que le chevalier aurait gagné à se poser cette question plus tôt!
Savoir ce que nourrit vraiment tel ou tel objectif, permet de tenir, de s'adapter, quand ça devient difficile, et surtout de trouver quand c'est nécessaire de trouver des alternatives qui ont du sens... ou quand les personnes pour lesquelles on s'était raconté qu'on agissait ne réagissent pas comme prévu! Exister pour les autres, c'est un drôle de programme, mais surtout c'est difficilement réalisable.
Et puis, au delà du sujet de l'objectif, pour être vraiment en relation, la première étape est indéniablement d'être soi-même!
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