Mon accompagnement
Toutes les réponses à vos questions, au même endroit
La confiance est un élément essentiel de la relation entre votre thérapeute et vous. Je fais en sorte que vous abordiez votre thérapie de la meilleure façon possible, et pour cela je tâche de répondre à toutes vos interrogations. Consultez cette FAQ pour découvrir les questions qui me sont le plus fréquemment posées. Le choix d'un ou d'une thérapeute est une décision importante, si vous ne trouviez pas vos réponses ici n'hésitez pas à me contacter par téléphone ou par mail.
L'Approche Centrée sur la Personne, qu'est-ce que c'est?
Créée par le psychologue américain Carl Rogers, elle est aussi appelée approche rogérienne. Ses piliers sont l'écoute empathique et la non-directivité : le ou la thérapeute a une expertise de l'écoute, mais amène la personne à faire ses propres choix, à développer progressivement un pouvoir nouveau sur elle-même et son environnement.
Carl Rogers n'a eu de cesse d'affiner ses réflexions et d'ouvrir son approche à différents domaines (pédagogie, thérapie de groupe, propositions pour plus d'écoute et moins de hiérarchie dans le monde du travail ou les institutions politiques), mais les principes forts présentés pour la première fois dans son livre de 1942 (La Relation d'Aide et la Psychothérapie) comme l'importance de l'empathie et du non-jugement, ou encore le pragmatisme (toute sa vie Rogers vérifiera dans sa pratique ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas), sont restés constants.
L'Approche Centrée sur la Personne est relativement peu connue en France mais a une certaine influence, elle est par exemple utilisée à SOS Amitié, et la Communication Non-Violente, de Marshall Rosenberg, en reprend des principes importants.
L'ACP, c'est pour moi si...
On est parfois submergé de pensées incontrôlables qui donnent l'impression de se battre avec un sac de nœuds toujours plus épais, alors qu'on a besoin, précisément, de trouver un fil à tirer. Vous vous êtes peut-être déjà trouvé dans cette situation où un problème ou une angoisse vous pèse, mais où les conversations avec vos proches restent frustrantes : vous n'en pouvez plus des "ça va aller" qui ne règlent rien, des conseils auxquels vous avez déjà pensé des dizaines de fois, qui comme un barrage vous empêchent d'exprimer ce qui est important pour vous, en prenant le temps dont vous avez besoin. Si :
• vous vous sentez coincé face à un problème
• vous avez un choix important à faire mais aucune alternative ne vous satisfait
• la souffrance prend toute la place face à un évènement de vie comme la maladie, un deuil, un licenciement
• un passé trop douloureux ressurgit de façon envahissante
• ni la souffrance ni la sensation d'impasse ne diminuent alors que vous y pensez toute la journée et probablement la nuit,
l'Approche Centrée sur la Personne peut vous apaiser, à court, moyen, ou long terme selon vos besoins.
En séance, nous prendrons le temps de poser la pelote sur la table, de trouver ensemble le fil à tirer pour aller mieux, et de desserrer, à votre rythme, ces nœuds qui vous bloquent.
Comment se déroule une consultation?
L'Approche Centrée sur la Personne repose sur l'écoute empathique, à savoir un dialogue entre client ou cliente et thérapeute. Il n'y aura, par exemple, ni exercices à faire entre les séances, ni état modifié de conscience, comme pour l'hypnose ou la méditation, pendant.
C'est une approche qui est dite non-directive : c'est vous qui choisissez le sujet qui va être abordé, ce dont vous voulez parler, car vous êtes la seule personne qui a vraiment conscience de vos besoins dans ce que vous traversez, besoins que nous prendrons le temps d'explorer ensemble.
Si vous n'avez pas d'idée, vous connecter à vos émotions, à ce que vous ressentez dans l'immédiat, est souvent le meilleur guide. En effet, les émotions nous orientent souvent vers ce qui est le plus important, le plus personnel dans ce qu'on traverse, dont on n'avait pas nécessairement conscience.
L'écoute en ACP est active : il ne s'agira pas du cliché, qui peut exister, de la personne qui monologue pendant toute la séance, interrompue seulement par quelques monosyllabes du ou de la thérapeute. Je vais chercher à comprendre, profondément, votre propos non seulement en ce qui concerne le contenu concret, mais aussi votre ressenti. Avoir une personne qui cherche à nous comprendre peut parfois avoir une efficacité surprenante pour mieux se comprendre soi-même.
Je ne suis pas là pour trouver des solutions expéditives qui ne peuvent pas marcher ni pour évaluer mais pour comprendre, et nous explorerons ensemble, à votre rythme, les aspects positifs mais aussi les aspects plus sombres de vos difficultés et de votre personnalité, vous permettant à terme de moins vous juger vous-même et de trouver un équilibre qui vous convient mieux, d'enfin ressentir ce soulagement qui peut parfois paraître tellement inaccessible.
Quels sont le tarif et la durée d'une consultation?
La consultation dure une heure, le tarif est de 60 Euros.
Je vous reçois (en français ou en anglais) du lundi au samedi en visio et le mardi, le vendredi et le samedi en cabinet, pour un début de séance de 8h à 18h (consultations individuelles, adolescents et adultes).
Clients ou patients?
Carl Rogers a été, si je ne me trompe pas, le premier à proposer de remplacer le terme de patient par le terme de client.
L'idée était d'une part de s'extraire du modèle médical (pour aller vite, une personne vient demander à un professionnel détenteur d'un savoir de la soigner, le professionnel va unilatéralement proposer le traitement approprié), et d'autre part, dans la continuité des valeurs de l'Approche Centrée sur la Personne, de souligner un souhait d'horizontalité dans la relation thérapeutique (être thérapeute, c'est avoir une expertise de l'écoute, et non des choix que la personne qu'on reçoit doit faire).
Le terme de client est utilisé dans l'ensemble des thérapies du courant humaniste, ou encore, par exemple, en hypnose ericksonienne (qui n'utilise pas le terme de non-directivité mais celui de "position basse" du ou de la thérapeute, avec une perspective similaire). Si je suis le premier à adhérer à cette perspective, je dois aussi reconnaître que ce terme ne facilite pas la vie des praticiens francophones, puisqu'il a une connotation commerciale qui s'accorde mal avec le domaine de la thérapie et de l'accompagnement (le terme français de "client" correspondrait plutôt à "customer" en anglais)... mais ce risque de malentendu est un petit prix à payer pour une belle idée.